Le problème du financement de l’éducation au Sénégal se pose en termes non seulement de contraintes de plus en plus fortes, mais aussi de besoins Croissants. Ces contraintes concernent les fortes pressions démographiques ; le niveau élevé atteint par les dépenses publiques allouées à l’éducation,Parallèlement à la raréfaction des ressources extérieures ; la concurrence entre le financement de l’éducation et celui d’autres priorités comme les investissements et la santé ; la pauvreté grandissante qui oblige les ménages à consacrer une part croissante de leurs ressources à la satisfaction de besoins l’éducation.
Les besoins du Sénégal en matière d’éducation sont énormes et ne cessent de
croître. Ils naissent des nécessités suivantes : le développement du capital
humain comme facteur de croissance économique et de progrès social ; la lutte
contre l’analphabétisme, comme gage du bien être individuel et collectif ; la
demande croissante d’éducation comme résultat de croissance démographique.
Comment relevé ces défis dans un contexte de raréfaction continue de
ressources ?
Une des voies qu’il convient d‘explorer est la définition et la mise en
œuvre d’une politique de financement novatrice qui permette d’orienter et
d’utiliser le maximum de ressources en faveur de l’éducation. Une telle politique
exige l’abandon des anciennes formes de mobilisation et de gestion de
ressources tant publiques que privées. Elle requiert la mise en place d’un
système de répartition des ressources disponibles auprès des différentes
sources de financement en fonction d’objectifs vérifiables.
L’analyse suivante s’inscrit dans cette perspective. Son objectif principal est de
jeter un éclairage sur le financement du système éducatif public. Elle couvre les
secteurs de l’enseignement élémentaire, moyen, secondaire, secondaire
technique, professionnel et supérieur public.
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